Les Femmes policières des Seychelles se regroupent pour partager leur expérience
Photo de famille des femmes policières qui ont participé à une formation pour gérer leur réseau de femmes policières ( Joena Bonnelame, Seychelles News Agency)
(Seychelles News Agency) - Les femmes policières ont décidé de se regrouper au sein d’ un réseau afin de partager leur expérience, et d’échanger avec d’autres femmes policières à l’étranger.
Cette initiative a vu le jour grâce au financement du gouvernement australien, dont une délégation de parlementaires est actuellement dans le pays.
S'exprimant à cette occasion, le haut-commissaire australien pour les Seychelles Susan Coles a déclaré que l'égalité des sexes est une chose sur laquelle le gouvernement de son pays accorde beaucoup d'importance et il est déterminé à mettre en œuvre des politiques visant à l'autonomisation des femmes et des jeunes filles.
Bien que la majorité des forces de l’ordre, aux Seychelles, archipel de l’Océan Indien soit des hommes, 40 % de la police est composée de femmes allant jusqu'au rang de surintendant.
C’est le ministre de l’Intérieure des Seychelles Joel Morgan et qui a lancé le réseau en présence du Haut commissaire australien Coles.
Morgan a donné son support à cette l'initiative et a déclaré que l'intégration de tous les membres, de la police, peu importe leur sexe en son sein est essentielle à sa réussite.
Décrivant le rôle important des femmes dans la police, il a dit que les femmes policiers sont;
"... Sans doute un élément très important et vital et sont la clé du succès global du ministère."
Le surintendant Christelle Marie a dit à la SNA que le réseau existe dans la plupart des forces de police du Commonwealth mais dans la région, les Seychelles et Maurice n'ont pas leurs propres.
"Nous, les femmes dans la force, nous sommes très enthousiastes pour le réseau et l'on est mieux préparé pour encourager plus de membres ".
Elle a expliqué que plutôt cette année, deux policiers ont assisté à l'assemblée générale d'un réseau dans le Pacifique et que le coordonnateur régional du réseau pour l'Afrique les a aidé dans la logistique.
"Nous travaillons actuellement à la rédaction de notre constitution et son mandat, que nous allons soumettre à l'approbation du gouvernement et à partir de là, nous allons commencer nos activités», dit-elle.
Grâce au réseau, les membres peuvent également obtenir un financement pour des activités visant à leur autonomisation.