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2 anciens responsables du gouvernement comparaissent devant la Cour suprême des Seychelles dans une affaire de 50 millions de dollars manquant

Victoria, Seychelles | | November 24, 2021, Wednesday @ 21:12 in En français » ACTUALITÉS NATIONALES | By: Salifa Karapetyan édité par Betymie Bonnelame et traduit par Rudie Bastienne | Views: 1111
2 anciens responsables du gouvernement comparaissent devant la Cour suprême des Seychelles dans une affaire de 50 millions de dollars manquant

Palais de Justice qui abrite la Cour Suprême. ( Seychelles News Agency)

 

(Seychelles News Agency) - Deux anciens hauts responsables du gouvernement ont comparu mercredi devant la Cour suprême des Seychelles dans le cadre de l'enquête en cours sur la disparition de 50 millions de dollars.

Les 50 millions de dollars ont été donnés au gouvernement des Seychelles par les Émirats arabes unis en 2002. Les fonds ont été transférés sur un compte bancaire du Seychelles Marketing Board (SMB), maintenant la Seychelles Trading Company (STC), dans la banque Baroda en Angleterre.

L'un des suspects, un homme, a été placé en détention provisoire, tandis que l'autre suspect, une femme, a été libéré sous caution avec conditions. Les deux suspects doivent comparaître à nouveau devant le tribunal le 3 décembre avec trois autres suspects qui ont également été mis en détention provisoire par la Cour suprême.

Le suspect masculin au moment de l'incident présumé était l'un des directeurs de la « Compagnie Seychelloise de Promotion Hôtelière » (COSPROH), une entité créée pour gérer des hôtels et des propriétés touristiques appartenant à l'État par le biais d'accords à long et à court terme.

Il est accusé d'avoir facilité le retrait du fonds détourné vers COSPROH qui sont ensuite ressorti. Le juge Rony Govinden, le juge président dans l'affaire, a souligné qu'en tant que codirecteur de COSPROH, il aurait dû être en mesure de savoir que les transactions entreprises à cet égard n'étaient pas légitimes.

M. Govinden a rejeté la demande de libération sous caution de l'avocat de la défense en déclarant que la nature et les faits de l'infraction sont graves, considérant que les fonds détournés auraient pu contribué au développement du pays.

Au moment de l'infraction présumée, la femme suspectée était directrice générale au ministère des Finances. Il a été indiqué devant le tribunal que le suspect avait reçu des instructions du principal suspect, le chef de SMB à l'époque, de transférer les fonds sur le compte SMB au Royaume-Uni. Cela a été suivi d'un mémo avec les coordonnées bancaires.

L'accusation a souligné qu'il s'agissait d'un nouveau compte créé par le principal suspect et que ce n'était pas le même compte sur lequel les transactions SMB étaient habituellement effectuées. Les documents produits au tribunal indiquent que l'ancien directeur général a demandé les approbations nécessaires du ministre des Finances de l'époque par l'intermédiaire du secrétaire principal de l'époque avant de débloquer le fonds.

M. Govinden a déclaré que les faits et les circonstances indiquent qu'elle exécutait les instructions de quelqu'un d'autre et qu'elle n'avait tiré aucun avantage matériel de l'acte présumé, mais elle reste une personne d'intérêt dans l'affaire.

On lui a demandé de signer une caution, de remettre son passeport et d'autres documents de voyage au tribunal, de s'abstenir d'interférer avec les témoins et de se présenter chaque semaine au commissariat de Beau Vallon.

L'affaire a été portée devant les tribunaux par la Commission anti-corruption des Seychelles (ACCS).

Après l'audience de mercredi, la directrice générale de l'ACCS, May De Silva, a fait une déclaration disant que l'ACCS enquêtait sur cette affaire depuis un certain temps maintenant.

"Notre institution est soutenue par des spécialistes britanniques qui ont une expérience de travail dans les affaires de corruption. Nous sommes une institution indépendante et non partisane et nous aimerions que les gens soient patients avec nous. Toutes les affaires portées devant les tribunaux sont basées sur des faits, ce qui est présenté au tribunal sont des faits », a déclaré Mme De Silva.

 

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