(Seychelles News Agency) - Le Président de la Chambre de Commerce et d’industrie des Seychelles- Marco Francis a réfuté les allégations d’escroqueries à l’encontre de nombreux Sri-lankais. 

Le site internet Lanka Herald écrit que Francis et son partenaire tcheque Robert Piksa ; " Auraient escroqué de nombreux hommes d'affaires sri-lankais promettant  des transactions aux Seychelles, l'obtention de fonds, l'exportation du poisson au Sri Lanka, l'ouverture des sociétés offshore et des comptes bancaires pour le blanchiment d'argent où le duo serait impliqué». 

Le blogue qui se présente comme un " site Web qui respecte l’éthique du journalisme» n’a cependant pas donné de preuves de ces prétendus mauvais agissements ni soutenu ces déclarations par des citations de ceux qui auraient été victimes de l'escroquerie présumée. 

Réagissant à l'article, Marco Francis a affirmé qu'il est faux et sans fondement et cherche à le diffamer. 

" Cet article est totalement sans justification. Oui, je suis actionnaire dans une société avec Piksa et oui nous exportons du poisson au Sri Lanka, mais toutes nos activités sont honnêtes. Je n'ai jamais été impliqué et ne serais jamais impliqué dans le blanchiment d'argent. En tant que président de la Chambre de Commerce et d’Industrie des Seychelles (SCCI) je dois donner une bonne image du Commerce Seychellois dans tout ce que je fais ».

Francis a déclaré qu'il a instruit son avocat pour écrire au Herald Lanka demandant des excuses. Il se garde également le droit à une action en justice si cela s’avérait nécessaire.

En réponse à la question posée par le « SNA », le Haut-Commissaire du Sri Lanka Rajatha Piyatissa a déclaré que depuis qu'il a commencé son mandat aux Seychelles, il n'a reçu de plaintes émanant d’aucun citoyen de son pays qui réside ou qui fait des affaires ici concernant ni Francis ni Piksa, ou sur leur compagnie d’exportation du poisson le « Blue Lotus ».

C’est la deuxième fois que le site publie un article avec des connotations de blanchiment d'argent impliquant des Sri-Lankais et des Seychellois. Le Haut-Commissaire .... est d’avis qu'il pourrait y avoir des arrière-pensées en jeu.

Il a dit qu'il portera l'affaire à l'intention du Ministère Sri-lankais des Affaires Étrangères. 

La troisième personne dont l'intégrité est remise en cause par l'article est le ministre des Ressources Naturelles des Seychelles, Peter Sinon.

" Il est également entendu que Peter Sinon le ministre des Ressources Naturelles et de la Pêche des Seychelles un ami très proche de Robert Piksa a favorisé Piska en assistant aux réunions d'affaires avec les hommes d'affaires du Sri Lanka et d'autres pays pour donner plus de confiance en faisant confiance dans le duo " .

Le Ministre a dit à SNA que oui, il avait présenté Francis et Piksa à certains hommes d'affaires sri-lankais qui cherchaient à faire du commerce avec les Seychelles dans le domaine de la pêche qui relève du Portefeuille Ministériel. «Ils voulaient se lancer dans la pêche à la ligne et je craignais que notre marché local ne soit inondé, ce qui aurait eu un impact négatif sur nos pêcheurs. Donc, en tant que ministre chargé de la pêche, j’ai assisté à la réunion dans les limites de mes responsabilités, mais je ne suis pas impliqué dans la façon dont ils ont mené leur business entre eux ". 

Le Ministre précise toutefois qu'il a présenté un frère d'un haut fonctionnaire sri-lankais à Blue Lotus, qui s’est ensuite plainte des problèmes. «Ils m'ont dit qu'il y avait des problèmes et m’ont demandé de les aider et je leur ai conseillé de régler cette affaire entre eux. Ils ont dit qu'ils viendraient aux Seychelles avec toutes les pièces. J’étais prêt à les recevoir, mais ils ne se sont jamais venus avec ces documents. Outre cela, je n'ai eu aucune implication dans les transactions entre les deux parties ", a-t-il dit. 

L'article indique fait également ressortir des transactions douteuses impliquant la banque of  Ceylon aux Seychelles.

 L’article a nommé Francis et Piksa, mais n’a pas donné le nom de l’employé de la banque.

Dans un entretien téléphonique le directeur général de la banque a rejeté les accusations. Ranjith Hatuthanthiri dit quau cours de ses 32 ans d'expérience dans le secteur bancaire, que cela n'est absolument pas le cas ici.