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La conférence sur le climat à Lima aurait dû aboutir sur un résultat concret, a déclaré l’ambassadeur des Seychelles sur le climat.

Seychelles | December 18, 2014, Thursday @ 12:24 in En français » ACTUALITÉS NATIONALES | By: Sharon Meriton Jean et Séverine Martin | Views: 658
La conférence sur le climat à Lima aurait dû aboutir sur un résultat concret, a déclaré l’ambassadeur des Seychelles sur le climat.

L'île Denis une île corallienne des Seychelles qui pourrait être menacée par la montée des eaux. ((Gerard Larose, Seychelles Tourism Board))

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(Seychelles News Agency) - La délégation des Seychelles a quitté l'Amérique du Sud avec l’inquiétude que l'accord conclu à Lima pour réduire de manière ciblée les hausses de la température mondiale «n’est pas sur la bonne voie».

Après quelques conflits et quelques compromis majeurs,dont on a beaucoup parlé, la conférence sur le climat a pris fin dimanche dernier à Lima, au Pérou. La délégation des Seychelles a quitté l'Amérique du Sud avec l’inquiétude que l'accord conclu à Lima pour réduire de manière ciblée les hausses de la température mondiale «n’est pas sur la bonne voie».

Les délégués avaient l'intention d'utiliser la conférence de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques comme base pour définir les plans individuels de chaque pays pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de près de 200 pays. C’est en préparation de l’accord final prévu lors de la conférence sur le climat à Paris en Décembre 2015, et qui entrerait en vigueur en 2020.

Dans un communiqué de presse du ministère des Affaires étrangères, l'ambassadeur des Seychelles pour les PEID et les problématiques de changement climatique, Ronny Jumeau a déclaré : « Lima n’a pas été une "courte étape" avant l’accord final à Paris. »

«Nous avions besoin d'avoir des résultats concrets pour être en mesure de faire la différence», a déclaré Ronny Jumeau. Il a ajouté que le monde entier doit se sentir concerné tant que nous ne serons pas sur la bonne voie pour atteindre nos objectifs actuels visant à réduire les hausses de la température mondiale.

A la fin de la 20ème  réunion de la Conférence des Parties (COP), et au grand dam des militants écologistes de la lutte contre les changements climatiques, les négociateurs se sont seulement engagés à soumettre leurs plans sur les émissions de carbone d’ici mars 2015.

De plus, l'accord de Lima a imposé aux pays de fournir des détails concernant leurs engagements à réduire les émissions mais n’a pas fourni d’outils pour comparer les engagements entre chaque pays.

Le texte de l'ONU déclare que les plans d'émission des pays ou "les contributions déterminées et prévues au niveau national, "peuvent inclure"... des informations quantifiables sur le point de référence (le cas échéant, sur une année de référence), des délais et/ou des périodes de mise en œuvre, la portée et la couverture, les processus de planification, les hypothèses et les approches méthodologiques y compris celles qui estiment et comptabilisent les émissions anthropiques des gaz à effet de serre. Comparé à la version précédente, les termes " peuvent inclure " ont été substitués par une terminologie plus contraignante : "sont tenus de fournir", selon "The Guardian".

Les Seychelles continuent de s’efforcer à trouver une entente équitable à Paris

Les Seychelles, un archipel de 115 îles dans l'ouest de l'océan Indien avec une population 90 000 habitants, avaient demandé aux pays membres de l'Alliance des petits États insulaires (AOSIS) lors du projet d'accord climatique de  limiter la hausse de la température mondiale en dessous de 1,5 degré Celsius.

Le chef de la délégation des Seychelles, Jean-Paul Adam s’adressant aux délégués à la 20ème réunion de la Conférence des Parties (COP) à la conférence de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques des Nations Unies, à Lima, au Pérou. (Ministère des Affaires étrangères) Licence photo: CC-BY

Selon le communiqué de presse du ministère des Affaires étrangères, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Paul Adam, a affirmé que ces négociations peuvent être «complexe», mais que les enjeux à Lima étaient bien plus importants.

«... Il ne s’agit pas simplement d'un texte qui va lier des nations», a déclaré Jean-Paul Adam. «Il s’agit de la santé de notre planète et de l'avenir que nous souhaitons léguer à nos enfants».

En dépit de l'absence d'un document contraignant, Adam a déclaré que la conférence a montré que les petits États insulaires doivent avoir plus d'ambition.

«Nous devons souligner que la fenêtre de tir est courte et que nos objectifs actuels sont insuffisants», dit-il dans la déclaration. Il souligne également la série de discussions tenue par la délégation des Seychelles lorsqu’elle était au Pérou pour mettre davantage en évidence les préoccupations des îles de l'océan Indien face au changement climatique.

Un des résultats positif à Lima, a été l’annonce de la nouvelle que le Fonds vert pour le climat avait reçu des dons conséquents de pays développés visant à aider les pays en développement à s’adapter au changement climatique et à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

Le Fonds a dépassé l’objectif initial des Nations Unies de 10 milliards de dollars, grâce à des dons effectués par l'Australie et la Belgique, et les plans ont annoncé que les pays développés devront mobiliser 100 milliards de dollars par an en faveur des pays en développement d'ici 2020.

«La délégation des Seychelles a été heureuse d’apprendre à Lima que le Fonds vert pour le climat (GCF) a capitalisé des fonds au-delà de son objectif initial de 10 milliards de dollars, mais elle a souligné qu’il est nécessaire de poursuivre cette dynamique afin de mobiliser des ressources à long terme, ce qui demeure une préoccupation du Fonds » affirme le communiqué de presse de la délégation des Seychelles.

Etant donné que le temps est compté avant les prochaines négociations sur le climat à Paris concernant l’accord éventuel pour inverser les effets du changement climatique sur le monde, le ministre des Seychelles a déclaré que les préoccupations des plus vulnérables doivent être davantage mises en avant.

«Nous réitérons notre demande d’opter pour des mécanismes qui protègent les PEID (petits États insulaires en développement) les plus vulnérables-  et les PMA (pays les moins avancés). En réalité, c’est en protégeant les plus vulnérables que nous assurerons également une protection pour

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Tags: Le climat, Jean Paul Adam, le Fonds vert pour le climat, les PIED

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