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Tlakula : « l’adoption de la loi á l’accès à l’information aux Seychelles doit être une initiative locale »

Victoria, Seychelles | January 23, 2015, Friday @ 23:29 in En français » ACTUALITÉS NATIONALES | By: Hajira Amla et Sandra Barbier | Views: 1137
Tlakula : « l’adoption de la loi á l’accès à l’information aux Seychelles doit être une initiative locale »

Le Président des Seychelles, James Michel et Le rapporteur spécial de l’Union Africaine UA sur la liberté d’expression et l’accès à l’information en Afrique, Pansy Tlakula ( Mervyn Marie, Seychelles News Agency)

Photo license  

(Seychelles News Agency) - Le rapporteur spécial de l’Union Africaine UA sur la liberté d’expression et l’accès à l’information en Afrique, Pansy Tlakula a déclaré à des journalistes aux Seychelles que c’est à eux uniquement de prendre les devants sur la question de l’accès à l’information dans le pays.

 Cette déclaration fait suite à la visite de quatre jours d’une délégation de cinq membres dirigée par Tlakula.

 La visite dans l’archipel des Seychelles a été organisée par la Commission des Medias des Seychelles.

 Le Président des Seychelles, James Michel à mardi confirmé le soutien de son gouvernement à entreprendre de nouvelles consultations afin d’élaborer la législation sur l’accès à l’information. Cela va être fondé sur la loi de l’Union Africaine (UA) qui a été adoptée par la Commission Africaine des droits de l’homme et des peuples en 2013.

« Nous sommes en train de construire une démocratie forte et fonctionnelle. Il est donc important d’améliorer nos institutions et de nous assurer qu’il y a la transparence et que chacun prend ses responsabilités. C’est la bonne voie à suivre pour l’Afrique en choisissant les idéaux de la liberté d’expression et l’accès à l’information » a t-il déclaré.

La Commission des Medias aux Seychelles devrait lancer un dialogue national dans les six prochains mois qui à pour but de chercher comment adopter la loi sur l’accès à l’information.

Le projet n’a pas besoin d’être adopté par les États dans sa forme exacte, mais doit être conforme aux exigences légales de chaque Etat.

Suite à sa visite à State House, Tlakula a déclaré que les Seychelles sont l’un des rares pays en Afrique qui prennent en compte le droit d’accès à l’information dans sa constitution.

Les constitutions de la plupart des pays d’Afrique ne protègent que le droit de la liberté d'expression.


Nous sommes en train de construire une démocratie forte et fonctionnelle a dit le président seychellois ( Mervyn Marie, Seychelles News Agency) Photo License: CC-BY

Lors d'une conférence de presse avec les médias locaux au Palais de Justice à Victoria, il a été noté que le manque d'accès à l'information prive les citoyens de leur droit de participer au processus de prise de décision dans le pays et tient les élus responsables de leurs actes et omissions d’agir.

La lutte pour changer la mentalité

Les journalistes locaux ont ajouté qu’en dénonçant la corruption et la mauvaise gestion des ressources, il y aura plus de transparence dans le pays, ce qui va favoriser les droits socio-économiques et va contribuer à l’éradication du sous-développement sur le continent.  

Selon Tlakula l’adoption de la loi doit être une initiative locale.

« Nous ne sommes pas ici pour vous imposer cette loi. C’est à vousde l’adopter.»

Un des journalistes disait que l’accès à l’information est inscrit dans la Constitution des Seychelles depuis plus de 20 ans, mais que ce qui est écrit est bien loin de la réalité.

D’autre part, un autre journaliste a déclaré que même si la législation serait mise en place, il serait encore difficile de changer l’ensemble de la mentalité des Seychellois.

« Nous avons encore des fonctionnaires qui refusent de parler à certains d’entre nous, qui sont très sélectifs à ce qui ils donnent comme informations ».

Selon Tlakula, le ministre des Affaires Etrangères Jean Paul Adam a affirmé que des projets sont en cours pour la réforme des lois tel que l’abrogation des lois obsolètes sur la diffamation qui se trouve encore dans les textes de loi des Seychelles.

« Je suis heureuse de constater qu’il n y a pas des journalistes emprisonnés aux Seychelles, où des journalistes forcés de fuir le pays et que la loi sur la diffamation n’a pas été appliquée depuis plusieurs années » a souligné Tlakula

 

 

 

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Tags: l’Union africaine, Pansy Tlakula, La Commission des Medias aux Seychelle

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