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Zéro tolérance pour la corruption, a déclaré la commission anti-corruption des Seychelles lors de sa première réunion

Victoria, Seychelles | October 1, 2016, Saturday @ 14:10 in En français » ACTUALITÉS NATIONALES | By: Patsy Athanase, Sharon Uranie and Severine Martin | Views: 1634
Zéro tolérance pour la corruption, a déclaré la commission anti-corruption des Seychelles lors de sa première réunion

Photo: Un rouleau de billets. La Loi anti-corruption des Seychelles 2016 définit la corruption comme l’acte de solliciter, accepter, obtenir, donner, promettre ou offrir une gratification au moyen d'un pot de vin, d’une incitation, de la mauvaise utilisation ou d’un abus de fonction pour en retirer un avantage ou un bénéfice pour soi-même ou pour une autre personne. (Steven Depolo/Flickr) Photo License: (CC BY 2.0)

(Seychelles News Agency) - La nouvelle Commission anti-corruption a besoin de l’aide des habitants des Seychelles pour s’attaquer au problème de la corruption dans la nation insulaire, a déclaré vendredi le président du groupe.

La commission qui est composée de cinq membres et présidée par le juge ougandais Duncan Gaswaga, s’est réunie pour la première fois jeudi.

« Le temps est révolu pour ceux qui sont impliqués dans des pratiques de corruption,» a déclaré Gaswaga, ajoutant que « la commission va rendre extrêmement difficile, voire impossible pour une personne de vivre ou de profiter des produits de la corruption ou des biens mal acquis. »

Le Président James Michel avait annoncé la mise en place de la Commission anti-corruption dans son discours sur l’Etat de la Nation en février, disant qu'elle contribuerait à renforcer l'action du gouvernement contre la corruption. L'Assemblée nationale qui avait eu lieu en mars avait poursuivi en promulguant la loi anti-corruption 2016.

La Loi anti-corruption des Seychelles 2016 définit la corruption comme l’acte de solliciter, accepter, obtenir, donner, promettre ou offrir une gratification au moyen d'un pot de vin, d’une incitation, de la mauvaise utilisation ou d’un abus de fonction pour en retirer un avantage ou un bénéfice pour soi-même ou pour une autre personne.

Gaswaga a déclaré que la corruption menace le développement économique durable, les valeurs éthiques et la justice, elle déstabilise la société et met en danger la primauté du droit.

« Elle porte atteinte aux institutions et aux valeurs de notre démocratie,» a-t-il dit.

Gaswaga a qualifié la comme la Commission anti-corruption comme une « entité autonome, neutre et indépendante sous le contrôle d’aucun individu, aucune autorité ou direction », elle devrait avoir sa propre structure, son propre budget et son groupe de travail.

Les cinq membres de la Commission anti-corruption des Seychelles au cours de leur première réunion jeudi. (Patrick Joubert, Seychelles News Agency) Photo License: CC-BY 

Gaswaga a déclaré que la commission en est maintenant à l’étape d’identifier une personne compétente à recommander au président pour être nommée au poste de directeur général. Il a déclaré que cette opération se déroulera de manière transparente et équitable et que les appels à

candidatures pour cet emploi ainsi que d’autres seront annoncées dans les prochains jours et que les demandes « seront reçues et examinées sur la base du mérite. »

S’adressant à la SNA ce vendredi, Gaswaga a déclaré que la première tâche de la commission sera d'élaborer des stratégies pour lutter contre le fléau de la corruption. Il n'a pas indiqué à partir de quel moment la commission commencera à recevoir des plaintes. Il a appelé le public à coopérer à l’atteinte des objectifs de la commission.

« Comme nous sommes mandatés pour détecter et enquêter sur toutes ces activités, vous, les citoyens, vous devez être nos yeux et nos oreilles sur le terrain et nous espérons qu’en tant que bons citoyens de ce pays, responsables et concernés, vous rapporterez à la commission ou à la police toute pratique de corruption », a déclaré Gaswaga.

« Dans le même ordre d’idée, je dois immédiatement assurer que l'identité des dénonciateurs ou des personnes qui signalent ces crimes ne seront divulgués à personne. »

Selon Gaswaga, la commission anti-corruption devrait recevoir les plaintes de toute personne ou entité, qui enquête, détecte et prévient les pratiques liées à la corruption tant dans le secteur public que privé.

Il a ajouté qu'il procédera également à une campagne de sensibilisation pour éduquer et sensibiliser le public sur les effets négatifs de la corruption.

En dehors du juge Gaswaga, la commission est composée de quatre autres membres : l'avocat Daniel Belle qui est le vice-président ; l’homme d’affaires Hardy Lucas ; l’avocat Priscille Chetty ; et Marie-Claire Elizabeth, une retraitée qui bénéficie d’une longue carrière dans le journalisme.

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Tags: Commission anti-corruption, juge ougandais, Duncan Gaswaga

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